L’exigence de s’assurer de
l’indépendance énergétique passe par deux possibilités : continuer à exploiter
l’environnement, explorer les possibilités données par la technologie du
recyclage et de la récupération des ressources utilisées.
À l’heure actuelle deux projets
différents prennent le coup d’envoi entamant les deux parcours possibles en
France.
D’un côté, l’exploitation minière
du gisement de lithium dans l’Allier où un grand débat public est en cours
entre la peur des conséquences environnementales liées à cette exploitation qui
domine les habitants d’Échassières et la hâte de créer de nouveaux emplois par
l’ouverture d’une usine de transformation à Montluçon.
https://www.francebleu.fr/infos/environnement/mine-de-lithium-dans-l-allier-une-usine-de-conversion-installee-pres-de-montlucon-3288572
De l’autre, la création d’une
usine pilote de recyclage de batterie des véhicules finalisée à la récupération
des métaux nobles et rares contenus dans la blackmass des batteries pour les
régénérer à l’infini.
https://www.eramet.com/fr/2023/11/eramet-inaugure-une-usine-pilote-de-recyclage-de-batteries-de-vehicules-electriques-a-trappes/
Les deux projets auront besoin
d’un temps nécessaire d’évaluation et de préparation avant de devenir
efficaces.
À l’instar des autres situations,
la recherche technologique avance et des solutions peut-être différentes seront
disponibles d'ici à quelques années, mais il semblerait assez clair que la
récupération qui évite les gâchis des ressources rares prendra de plus en plus
pied dans une planète qui devient de plus en plus fatiguée et que la
préservation environnementale ne peut pas devenir un enjeu intermittent.
Tags:
efficacité énérgetique