L’autoconsommation devient de plus en plus le choix pour les petites installations en France ; avant de se lancer, des petites attentions sont nécessaires.
- Si toute l’électricité est autoconsommée, il n’y aura pas de raccordement au réseau. Une convention d’autoconsommation avec Enedis suffira. Au contraire, pour revendre le surplus, il faudra prévoir une demande de raccordement auprès d’Enedis et l’activité peut prendre un délai d’un mois jusqu’à trois mois en fonction de la puissance de l’installation.
- Une qualification reconnue (QualiPV ou équivalent chez Qualibat ou Qualifelec) est requise pour que votre client puisse bénéficier des aides. Il n’y a ni MaPrimeRénov’, ni certificats d’économie d’énergie sur le photovoltaïque, mais l’écoconditionnalité vaut aussi pour les tarifs d’achat et la prime à l’autoconsommation.
- La certification Certisolis est requise pour bénéficier des tarifs d’achat.
- Fiscalité : les particuliers bénéficient d’une exonération en dessous de 3 kWc, si l’installation n’est pas raccordée en plus de deux points au réseau public.
- Pour les particulières, la TVA n'est pas récupérable.